mercredi 11 avril 2012

Akaroa

Akaroa est un petit village qui se situe sur la péninsule de Banks, juste en dessous de Christchurch. La péninsule est formée par deux anciens volcans dont on distingue assez facilement les contours sur une carte.

C'est là qu'avec quelques amis de Dunedin, nous avons choisi de passer le week-end de Pâques.

Pour la petite histoire, Akaroa est aussi le lieu à partir duquel les Français ont espéré coloniser la Nouvelle-Zélande. En 1838, Jean Langlois, un capitaine de baleinier achète 12 000 hectares de terrain et retourne en France pour chercher des fonds et des colons. Mais le temps qu'il revienne, les Britanniques ont accéléré le mouvement et signent en 1840 le traité de Waitangi avec les Maoris. En juin, la Couronne déclare sa souveraineté sur l'île du Sud et en juillet, les Français arrivent enfin pour apprendre que la Nouvelle-Zélande est britannique. Comme quoi, les problèmes de lenteur de l'administration, ça ne date pas d'hier !

Toujours est-il que quelques Français s'y sont tout de même installés et aujourd'hui, certains noms de rue et pratiquement tous les noms des magasins sont en français.
Nous avons eu la chance d'avoir un temps magnifique et estival dans ce cadre de rêve. Du coup, dimanche nous avons fait une grande randonnée pour profiter des paysages.
Mais Akaroa n'a pas que des racines françaises et des paysages idylliques !

C'est aussi là que l'on trouve un des plus petits dauphins du monde (1,40 m en moyenne pour un adulte), le dauphin d'Hector, unique à la Nouvelle-Zélande et extrêmement menacé. Lundi matin, Elodie et moi sommes allées nager avec eux ! Nous en avons vu pas mal, jusqu'à sept d'un coup. Une fois dans l'eau (env. 11°, vive les combi !), il leur a fallu un peu de temps pour vraiment s'approcher de nous. D'ailleurs, nous étions encouragés à utiliser nos tubas pour chanter des chansons et faire des bulles pour les attirer ! Mais ils ont fini par s'approcher et par nager parmi nous. C'est super impressionnant et assez surréaliste.
Voilà une journée que je ne suis pas prête d'oublier !

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